Le haïku
Pourquoi j'aime les haïkus ?
Parce qu'ils sont presque aussi rapide à lire qu'à écrire et qu'ils parviennent à donner une image juste avec trois petites lignes !
La cueillir, quel dommage !
La laisser, quel dommage !
Ah ! cette violette
Naojo (trad. R. Munier)
Mais c'est quoi au juste ?
Le haïku (俳句), est une forme poétique très codifiée d'origine japonaise. Il s'agit d'un petit poème extrêmement bref visant à dire l'évanescence des choses. Il comporte traditionnellement 17 mores (notion plus fine que celle de syllabe) découpées en trois segments (5-7-5). Le haïku doit donner une notion de saison et doit comporter une césure. Sinon, on l'appellera un moki ou encore haïku libre, même si le terme haïku est le plus couramment utilisé. (Oui ! J'ai outrageusement pompé sur Wikipédia. Pourquoi ça se voit ?!).
Quelques haïkus de ma plume
L'astre d'argent
Phare de nos ténèbres
Lueur du subconscient ;
La lune ensorcèle
Le grand Voyage
Petite maison
Je te quitte pour longtemps ;
Regard sur l'horizon
Chronos
Ô toi qui me tue
Je ne peux vivre sans toi ;
Toi ! Tic ! Tac ! Tic ! Tac…
Le bruit de la vie
Coquillage à l'oreille
J'entends un rouge océan ;
Le bruit de mon sang
Totem volant
Perçant le ciel
Le cri du grand faucon blanc ;
Un oeil sur le monde
À la dérive
Perdu quelque part
Comme un navire solitaire ;
Brume sur l'océan
L'illumination
Je suis conscient
Debout sur le toit du monde ;
Horizon infini
Encore faim ?
> 101 haïkus, 3 lignes à savourer comme un bonbon
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